100 - mensonge et crainte L’Homme, surtout le judéo-chrétien, a une telle crainte, crainte tellement profonde du mensonge, qu’il passe une très grande partie de sa vie spirituelle, de sa vie de conscience, à chercher à le reconnaître. Et cette recherche à reconnaître le mensonge fait partie de sa grande souffrance. Le mensonge, ce que nous appelons sur la Terre le mensonge, ce n’est qu’une déformation de la vérité. Et ce que nous appelons la vérité, n’est qu’un aspect de la réalité. Donc que l’Homme dépense beaucoup d’énergie à rechercher la vérité pour ne pas être affecté par le mensonge, il ne se situe d’aucune façon dans la réalité, parce que la réalité n’a rien à faire avec la conscience planétaire de l’Homme, la réalité n’a rien à faire avec la mémoire de l’Homme, la réalité ne fait qu’utiliser la mémoire de l’Homme - dont le mensonge et la vérité - pour neutraliser ces deux aspects de la conscience humaine afin que descende dans l’Homme l’énergie de l’action intelligente. Mais l’Homme spirituel ou l’Homme qui se conscientise est tellement perplexe, il est tellement en dehors de sa réalité, il y a encore en lui tellement de bois mort, qu’il est incapable de s’imaginer, dans l’instantané, qu’une condition établie par l’Homme lumineux en lui soit libre, en dehors et au-dessus de ce que lui appelle la vérité ou le mensonge. Et c’est justement parce que l’Homme inconscient ou l’Homme spirituel ou l’Homme qui se conscientise est incapable de vivre en dehors de cette polarité, qu’il souffre dans sa vie vers la réalité, qu’il souffre dans sa vie où il est attaqué, pour ainsi dire, par l’Homme lumineux. Si l’Homme lumineux n’était pas réel, il n’y aurait pas sur la Terre de mort vivant. Parce que pour qu’il existe un mort vivant, il faut qu’il y ait derrière son illusion une réalité qui l’active. Ce n’est pas parce que le mort vivant existe que l’Homme lumineux est obligé de cacher sa réalité indéfiniment. Dans la trajectoire de l’évolution, lorsque l’Homme lumineux sait que l’Homme vivant est prêt - à cause du développement de son esprit - à recevoir le choc de sa Lumière, l’Homme lumineux commence à travailler en lui. Et lorsqu’il commence à travailler en lui, il est évident et de toute évidence que le travail qu’il fait ou qu’il fera sera fondé sur le principe de la destruction de la forme, c’est-à-dire sur le principe de la résurrection de l’informe, c’est-à-dire sur le principe de la confusion rendue totalement libre. La confusion, c’est l’état où l’Homme planétaire ne peut comprendre les aspects inconcevablement compliqués, en apparence, de l’action de l’Homme lumineux à travers sa mémoire. Mais cette confusion, à un certain moment donné, doit cesser, sinon l’Homme planétaire, le mort vivant, ne pourra jamais toucher du doigt qu’il est près de l’Homme lumineux. Donc, à un certain point dans l’évolution de l’Homme planétaire vers la conscience universelle, il sera obligé de prêter oreille, non pas à lui-même, mais à l’autre en lui. Il sera obligé de prêter oreille, non pas à sa mémoire, mais à la vibration de l’intelligence qui encore le fait souffrir, parce qu’encore il possède de la mémoire. Donc à un certain moment, l’Homme planétaire devra franchir la rivière de la folie pour entrer dans l’océan de son intelligence. Ceci est inévitablement correct, lorsque j’emploie le terme rivière de la folie. Je ne veux pas dire de la folie démente, je ne veux pas dire de cette folie qui est le soubassement de la conscience de l’Homme planétaire. Je parle de cet état d’esprit, de ce “no man’s land” où l’être planétaire, le mort vivant, ne peut plus recourir à des moyens psychologiques pour s’assurer indéfiniment la sécurité fausse, illusoire, de sa mémoire. Je parle de cette période dans sa vie, à un certain point où le rapprochement entre l’Homme cosmique - ou l’Homme lumineux - avec l’Homme planétaire est tellement avancé, qu’il n’y a plus de choix dans la vie de l’Homme planétaire que de vivre ce rapprochement, de vivre l’état d’esprit particulier que confère ce rapprochement, afin de réaliser que les inquiétudes naissant de sa mémoire étaient des inquiétudes dont était construite sa mémoire. Rien n’est plus faux, rien n’est plus illusoire de croire que l’Homme planétaire sera rendu à l’Homme lumineux sans vivre cet état d’esprit particulier à cette rencontre que j’appelle la rivière de la folie. Je ne dis pas ceci pour faire croire à l’Homme quelque chose qu’aucun Homme ne voudrait vivre ou connaître. Je ne dis pas ceci pour donner à l’Homme l’impression qu’il vivra demain quelque chose qu’aujourd’hui il devra craindre. Je dis ceci pour faire comprendre à l’Homme que demain, lorsque l’être lumineux se rapprochera de lui, il sera inévitablement amené à conquérir plus ou moins sa mémoire. Si l’être lumineux conquiert totalement la mémoire de l’Homme planétaire, il connaîtra la fusion. Si l’être lumineux conquiert partiellement la mémoire de l’Homme planétaire, il sera avancé en conscience et en fusion. Mais il est inéluctable que la mémoire de l’Homme doit être rendue à la doublure, que la mémoire de l’Homme doit être rendue à l’intelligence en lui qui est nettement supérieure à celle de la mémoire. L’être planétaire est tellement apeuré par le mensonge qu’il ne réalise même pas que toute sa condition, que toute sa nature, que tous ses aspects de mort vivant, sont des aspects plus ou moins mensongers, c’est-à-dire des aspects qui cachent plus ou moins sa réalité. S'il n’y avait pas de mensonge dans l’Homme, il connaîtrait la réalité. S’il n’y avait pas dans l’Homme le moindre mensonge, autrement dit si l’Homme n’était pas d’une façon ou d’une autre construit, fait, de quelqu’illusion que ce soit, l’Homme serait automatiquement en fusion avec l’être lumineux. La vie serait pour lui facile, la créativité serait pour lui facile, la compréhension serait pour lui facile, la compréhension autant de lui-même que de l’autre, c’est normal. Mais le dilemme de l’Homme planétaire, c’est qu’il croit avoir suffisamment d’intelligence pour voir à travers ce qu’il appelle le mensonge qui serait créé par l’être lumineux. Lorsqu’en fait, l’être lumineux ne se sert que de la forme pour troubler la polarité de l’être planétaire, afin que ce dernier puisse être un jour libre de cette polarité, lui permettant ainsi d’avoir accès à lui-même. Si nous regardons dans le monde de l’Homme, dans le monde de l’Homme où la vérité est exploitée, nous pouvons très, très, facilement voir et déceler que derrière les vérités affichées, il se cache certaines illusions donc certains mensonges. Et pourtant combien d’Hommes par millions accourent vers ces vérités, se nourrissent de ces vérités pour n’assombrir qu’un peu plus le ciel de leur propre réalité. C’est le fait de l’Homme de l’involution, c’est la mécanique même de la philosophie, de la psychologie, de la guerre, de la religion. Bien que tous les aspects de l’illusion servent à un niveau ou à un autre pendant l’involution, ces aspects au cours de l’évolution ne peuvent plus être dans l’Homme, puisque l’Homme au cours de l’évolution ne peut plus être retardé dans son intelligence, dans sa volonté et dans son amour. Donc ceux qui perdent trop de temps et d’énergie à essayer de mettre le droit chemin au-dessus de toute condition, se trouveront dans une situation, éventuellement, où ils verront que le droit chemin n’est qu’un chemin créé par l’Homme lumineux, en se servant de la mémoire de l’Homme planétaire. Donc au fond de tout, quelle que soit la coloration philosophique ou psychologique de la forme morale de la forme, cette forme sert toujours à l’être lumineux, à la doublure de l’Homme planétaire. Et un jour l’Homme planétaire devra le réaliser. Sinon, s’il ne le réalise pas, il souffrira constamment de ce que nous appelons sur le plan matériel, le mensonge. Il ne sera jamais capable de voir qu’à travers le mensonge ou la vérité, c’est-à-dire à travers la polarité psychologique de sa mémoire, il y a une expérience à vivre afin de détruire l’émotion dans le mental, afin de préparer en retour le mental à la connexion avec un autre plan d’énergie auquel nous pouvons donner le nom de conscience supramentale. L’Homme qui vient demain et qui est aujourd’hui préparé, doit venir nu devant la réalité. Elle ne peut pas venir enveloppée de vérité ou de mensonge. Cette illusion est très grande, elle est très profonde et elle est très conséquente. L’être lumineux dans l’Homme est la présence même de l’intelligence dans l’Homme, donc l’action de l’être lumineux dans l’Homme est l’action parfaite. C’est l’Homme planétaire qui rend imparfaite l’action de l’être lumineux, et c’est l’Homme planétaire qui croit que l’action de l’être lumineux est imparfaite. Et si l’Homme planétaire croit que l’action de l’être lumineux est imparfaite, il est évident que c’est à lui de réaliser son illusion. Parce que, s’il ne réalise pas son illusion, il sera lui-même obligé, éventuellement, de retarder son évolution, sa fusion avec l’être lumineux, puisque l’être lumineux ne peut pas, d’aucune façon, compromettre sa réalité, et que seul l’être planétaire peut compromettre sa réalité, puisque sa réalité est compromettante et n’est pas fondamentalement créative. Donc, beaucoup d’Hommes se servent de la moralité pour mesurer l’action de l’Homme lumineux, mais ils ne réalisent pas que la moralité ne fait pas partie de l’intelligence, que la moralité est une mesure du rapport dans la polarité de la mémoire de l’Homme dans la mémoire de l’humanité, et que cette moralité n’est qu’une convention prescrite à l’Homme de l’involution pour lui permettre de développer une société stable. Mais lorsque l’Homme planétaire va vers l’Homme lumineux, lorsqu’il va à la découverte de sa doublure, lorsqu’il va vers l’intemporel, il doit apprendre graduellement non pas à être au-dessus de la moralité, mais à ne pas prendre l’action de l’Homme lumineux pour une action courte de moralité, parce que l’action lui semble être au-delà, ou au-dessus, des conventions décrites dans la polarité de la mémoire de l’Homme planétaire. Si l’Homme planétaire ne peut voir ceci, si l’Homme planétaire est incapable de s’apposer à la conscience que régit l’Homme lumineux, il est évident que sa mémoire deviendra extrêmement active, afin de créer en lui le plus de réflexions possibles dans le but naturellement de retarder sa fusion avec l’être lumineux. C’est ce que nous appelons les influences planétaires sur l’Homme, c’est ce que nous appelons les influences astrales sur l’Homme, et dans l’Homme planétaire. L’Homme planétaire, le mort vivant, est suffisamment ignorant pour croire, ou s’imaginer, que l’action de l’Homme lumineux à travers lui est une action qui doit convenir à sa mémoire. L’observation de cette illusion est tellement grande - et grande de conséquences ! - que ce n’est que lorsque l’Homme planétaire a suffisamment évolué vers la fusion qu’il commence à lui apparaître clair que les impressions qu’il avait auparavant de la qualité de l’action de l’Homme ou de l’être lumineux à travers lui, étaient insuffisantes. Ce n’est que lorsqu’il a suffisamment avancé dans la réorganisation matérielle de ses principes inférieurs qu’il peut facilement réaliser ou reconnaître qu’effectivement, l’action de l’être lumineux en lui est une action qui se situe et qui doit se situer au-dessus de la forme, ou des formes morales ou autres, de la mémoire planétaire de l’Homme, sans pour cela que ses actions manquent de caractère moral ou de caractère convenant à la structure sociale du temps où se fait la préparation. L’Homme planétaire est tellement épris de son intelligence, il est tellement orgueilleux de son intelligence, et dans son intelligence, que l’action créative de l’être lumineux en lui lui apparaît forcément une action à outrance, lui apparaît forcément comme étant une action à laquelle lui n’a pas droit. Et effectivement, ce n’est pas qu’il n’a pas raison, mais le fait demeure que ce n’est pas lui qui est la vie. Ce n’est pas lui qui est le pouvoir de vie. Lui n’est qu’une coque, lui n’est qu’un mort vivant qui se croit être vivant, et donc conscient, et donc par le fait-même susceptible d’avoir droit à un égard qui ne relève, en fait, que de la convention inscrite dans la mémoire de l’Homme planétaire. Donc l’Homme planétaire est un être qui ne peut pas comprendre parfaitement pourquoi l’être cosmique, l’être lumineux en lui, agirait d’une façon qui ne convient pas à sa mémoire. Et ce n’est que lorsqu’il aura compris, réalisé, vécu, expérience après expérience, et que le travail de l’être en lui aura démoli ses illusions, qu’il pourra se réaliser dans sa conscience créative, qu’il pourra se réaliser dans son être, qu’il pourra être bien dans son être, qu’il pourra être bien dans sa peau, parce qu’à ce moment-là, il aura reconnu que ce qu’il était auparavant est maintenant détruit, et que ce qu’il est aujourd’hui est maintenant vivant. Le mensonge a plusieurs visages. Il y a le mensonge de la falsification et il y a le mensonge de la vérité. Et le mort vivant qui possède un esprit droit se servira du mensonge, de la vérité, pour essayer d’enrayer le mensonge de la falsification. Donc, déjà, la main droite sera entachée et elle voudra nettoyer la main gauche. Et ce dilemme fait partie de la confusion de l’Homme, ce dilemme fait partie de l’incapacité de l’Homme mort, du mort vivant, de pouvoir facilement accéder à l’être lumineux. Et c’est pourquoi l’initiation solaire de l’Homme est un processus lent, processus qui doit prendre des années, processus qui, une fois commencé, ne peut plus s’arrêter. Parce que ce processus est déjà enregistré comme étant un processus de vie, comme étant un processus lié à la descente de l’énergie de la réalité dans la matière. Comme tout ce qui se fait sur le plan matériel est déjà coordonné à ce qui se fait sur le plan invisible, il est normal que l’être planétaire qui souffre de la polarité du vrai et du faux puisse à un certain moment vivre la confusion, puisse à un certain moment craindre l’erreur. Mais d’un autre côté, il est inévitable qu’avec le temps, il découvre que l’être lumineux en lui, exerce à travers ses principes une action créative qui défie la polarité, qui fait fi du mensonge, c’est-à-dire de la coloration de la polarité, et qui rend éventuellement à l’être planétaire la totale certitude, la totale sérénité, la totale action créative sur le plan matériel. Il y a une différence énorme entre reconnaître le mensonge et le voir partout. Il y a des gens qui ne savent reconnaître le mensonge, mais peuvent le voir partout. Il est important pour l’Homme planétaire de le reconnaître, car s’il le reconnaît, c’est une indication pour lui qu’il y a en lui de l’intelligence créative. Mais s’il le voit partout, c’est une indication chez lui qu’il y a énormément d’émotion dans son intelligence, qu’il y a énormément d’immaturité dans sa psychologie, qu’il y a énormément de faiblesse dans sa nature, puisque c’est la qualité même de l’être conscient, de l’être près de lui-même, de ne pas être affecté, touché par le mensonge. Si l’être planétaire est trop affecté par le mensonge, non pas seulement est-il affecté de l’extérieur de lui-même, mais aussi il est touché de l’intérieur de lui-même. Il ne s’agit pas pour l’Homme conscient de vivre dans un monde où le mensonge n’existe pas. Il est essentiel pour l’Homme conscient de voir, de reconnaître, de savoir où le mensonge prend racine. Mais s’il n’est pas capable de discerner entre l’action de l’être lumineux à travers les formes de la mémoire dans le but de la destruction de ces formes, et qu’il prend cette activité comme un mensonge, à partir de ce moment-là, lui-même est en voie de découvrir et de souffrir l’illusion du mensonge qu’il croit voir, afin qu’il puisse un jour reconnaître que ce n’était pas un mensonge, mais simplement une façon à l’être lumineux de l’amener plus près de lui. Avant de pouvoir juger d’une action comme étant mensongère, il faut d’abord s’assurer que la conséquence de cette action soit réellement négative. Et ce n’est que dans le temps que l’être planétaire peut facilement, d’une façon claire, réaliser ceci. Sinon, c’est la mémoire qui entre en jeu, c’est l’émotion dans l’intelligence. Et il s’ensuit de cette situation une perte de vision, une perte de clarté dans sa propre intelligence, donc une influence en lui astrale qui nuit à son évolution. Il est dans la nature du judéo-chrétien d’être suspicieux vis-à-vis de l’action qui semble étrangère à sa psychologie. Le judéo-chrétien possède un esprit moral très étroit, un esprit moral suffisamment étroit pour empêcher que ne passe entre lui et son esprit la lame effilée et luisante de l’action créative du double lumineux. Plus l’être conscient se perfectionne, moins il cherche à voir le mensonge, et plus il peut le reconnaître. Plus l’être conscient se développe, moins son émotivité infecte son intelligence, moins son insécurité sert de tableau de fond à son activité psychologique, et plus il est capable de vivre dans le monde de l’Homme en sécurité, car moins il perd d’énergie à souffrir de l’insécurité que peut créer en lui l’impression qu’il a qu’une action ou une autre soit mensongère. Et plus l’action transperce à travers l’Homme planétaire, provenant de l’être lumineux, plus cette action est subtile et plus l’être planétaire doit se prémunir contre l’impression pressante que peut-être cette action, qu’il ne comprend pas, soit mensongère. Il est important que l’Homme apprenne à respecter l’action libre de l’Homme conscient. Il est important que l’Homme apprenne à réaliser, à sentir, à voir, à travers l’illusion que peut lui donner ou faire réfléchir sa mémoire, que l’action libre et créative d’un être conscient puisse constituer un mensonge. Car ce qui peut apparaître comme mensonger n’est en fait qu’une déviation pour la mémoire, créée par l’être lumineux afin de détruire l’insécurité psychologique de l’Homme planétaire. Il est évident que le mensonge ne peut pas être reconnu sous toutes ses formes, il est évident que le mensonge ne peut pas être compris sous toutes ses formes, que lorsque l’Homme a atteint un niveau d’évolution supérieur, c’est-à-dire lorsqu’il est capable de voir que dans la forme - qui en apparence serait mensongère - il existe un embryon de conscience créative nécessitant que cette forme d’apparence mensongère serve à la transmutation de l’émotion dans le mental, afin de libérer la mémoire planétaire de l’Homme et d’introduire ce dernier à une mémoire plus vaste, une mémoire plus universelle, une mémoire moins calculée selon les conventions de sa race, mais plutôt fondée sur la prescription d’une race nouvelle, dont l’intelligence déborde les limites de la raison, de la race, à l’intérieur de laquelle il termine son involution. Tant que l’être lumineux n’aura pas terminé son travail à l’intérieur de l’être planétaire, il se servira en apparence ou de l’apparence du mensonge, afin de faire vibrer l’émotion de l’être planétaire et de détacher cette émotion de son intelligence, afin que plus tard cette intelligence, son intelligence, puisse être raccordée à l’énergie créative de l’être cosmique. L’Homme peut, psychologiquement, demander que l’être en lui agisse en dehors d’une certaine qualité de forme que l’on puisse considérer du point de vue de l’ego comme étant mensongère, mais ceci est une condition qui ne peut pas être imposée à l’être cosmique dans l’Homme, parce que c’est lui qui est la source, l’origine de son intelligence.